" Pourquoi avons nous décidé d'organiser une soirée alternative à Rennes, à la soirée officielle de la marche des fiertés ?
Les marches des fiertés qui, rappelons le, commémorent les émeutes de Stonewall, sont censées être des manifestations militantes, avec des revendications. Selon nous, la soirée qui suit cette manifestation n'a aucune raison d'être une fiesta commerciale. L'Alternative sera aussi un espace plein de slogans, de fanzines et une charte que chacun-e sera invité-e à respecter pour que nous puissions tou-te-s passer un moment agréable, dans un lieu safe pour chacun-e, qu'ille soit trans, gouine, pédé, précaire, handicapé, non blanc-he, séropo-te, squatteurse, pute, etc...
L'exclusion des précaires est discriminante. Nous n'avons pas tou-te-s les moyens -ni l'envie- de payer une entrée en boîte à 14 euros. Nous préférons une soirée où chacun-e peut entrer gratuitement et donner ensuite ce qu'ille peut/veut, selon ses moyens.
Enfin, la soirée « officielle » est une « soirée Jules ». Nous ne nous reconnaissons pas dans l'idée d'une soirée portant un nom de mec français. Nous sommes des transpédégouines, des féministes, des anti-sexistes, et un nom de soirée meco-franco-centré ne nous correspond pas, surtout dans un contexte d'homo-nationalisation des « luttes » LGBT. "
Les marches des fiertés qui, rappelons le, commémorent les émeutes de Stonewall, sont censées être des manifestations militantes, avec des revendications. Selon nous, la soirée qui suit cette manifestation n'a aucune raison d'être une fiesta commerciale. L'Alternative sera aussi un espace plein de slogans, de fanzines et une charte que chacun-e sera invité-e à respecter pour que nous puissions tou-te-s passer un moment agréable, dans un lieu safe pour chacun-e, qu'ille soit trans, gouine, pédé, précaire, handicapé, non blanc-he, séropo-te, squatteurse, pute, etc...
L'exclusion des précaires est discriminante. Nous n'avons pas tou-te-s les moyens -ni l'envie- de payer une entrée en boîte à 14 euros. Nous préférons une soirée où chacun-e peut entrer gratuitement et donner ensuite ce qu'ille peut/veut, selon ses moyens.
Enfin, la soirée « officielle » est une « soirée Jules ». Nous ne nous reconnaissons pas dans l'idée d'une soirée portant un nom de mec français. Nous sommes des transpédégouines, des féministes, des anti-sexistes, et un nom de soirée meco-franco-centré ne nous correspond pas, surtout dans un contexte d'homo-nationalisation des « luttes » LGBT. "
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